Exposition du 9 au 23 septembre dans le cadre des Journées Nationales des Artistes (JNA)
Dans le cadre de cette première édition des JNA, événement solidaire, pédagogique et facilitateur en faveur de la visibilité des artistes, de la vente des œuvres, et de la rencontre directe des artistes et du public, La Halle aux Arts de Saint-Vit accueillera 3 artistes.
Laurence MACHARD BRUJAS,
Les tableaux-reliefs : l’abstraction d’un monde intime
Les matériaux utilisés, dans le souci de préserver la planète, sont simples :
Les tableaux paysages de sont réalisés en papier gaufré sur carton, encres et pigments. « La chair » des surfaces est estampillée par les teintes, traces et empreintes colorées, jetés et brossés en influx.
Ce sont des agitations atmosphériques qui se superposent aux agitations telluriques, apaisées par le blanc, un lieu de passage du « dedans au dehors ».
Les sculptures et installations : la figuration en quête de sens
– Légères, souvent blanches comme le papier, elles se nourrissent aussi de matériaux de récupération.
– Parfois mobiles, gonflées de vide, elles ont été moulées à partir d’objets pour nous interroger, par des indices poétiques.
Ces oeuvres métaphoriques sont des réflexions et des questionnements sur les tentatives de l’Homme, grand prédateur, sur sa perte progressive comme « axe du monde », et de (re)trouver une osmose, avec lui-même, les autres et son environnement. Les tableaux-reliefs : l’abstraction d’un monde intime Les sculptures et installations : la figuration en quête de sens
René BARSOT,
Photographie, depuis environ 45 ans des rencontres, des secrets confiés avec cependant peu de mots.
Les corps et les regards ne trichent pas, alors captés dans une lumière intimiste.
« Je ne photographie pas l’esthétique. Juste des silences…
Mes images sont réalisées, prises de vues et tirages, en argentique noir et blanc. L’histoire de chacune d’elles peut être prolongée par une mise en couleurs manuelle, collage, calligraphies superposées. »
Pascal HERRMANN,
Peintre plasticien, diplômé de l’école des Beaux-arts de Besançon 1975 et du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris 1993.
Il y a dans les toiles de Pascal Herrmann, cette fascination du monde végétal et minéral qui nous embarque dans un voyage sans fin, traversant les sentiers de notre belle région, où le vert s’unit au bleu, où le mouvement côtoie la forme, où la paix prédomine sur les possibles mouvements.
Sa peinture de la nature exprime aussi cette luxuriance des plantes et des fleurs, qui s’inscrivent comme une sourde nostalgie d’un temps où elle régnait sans souci des catastrophes climatiques et autres pollution atroce.
Pascal Herrmann tente de traduire son émotion face aux 4 éléments qu’il rencontre, le plus souvent dans ses périples pédestres. Elle devient prétexte à l’interprétation sur la toile, là où, si on se laisse aller au voyage, la musique et les sons accompagnent le regard. Le peintre utilise l’huile, l’acrylique et les encres comme médiums, elles sont souvent superposées sur un même tableau en plusieurs couches translucides donnant ainsi de la profondeur à ses compositions.