Robin davourie

Ouvrez l’oeil pour trouver les artistes … et contempler l’invisible !

D’une glissade de mon pouce vers le haut, je passe d’images de peintures de mes peintres favoris à la vidéo d’une course de kayak dans une pente enneigée organisée par Red Bull, en passant par une pub pour les dernières Vans à motif damier ou flammes que portent les skaters de Thrasher Magazine. Et à mes yeux cette abondance d’images ne détonne pas avec l’abondance de possibilités qu’a amené l’évolution de la peinture jusqu’à aujourd’hui et qu’elle continue de produire.

Et pourtant cela ne suffit pas. De même que pour notre groupe de rock préféré, l’expérience de la peinture se révèle entière quand elle est live.

C’est de visites au MAMCO, de l’expérience d’un jour blanc en snowboard et de l’urgence pendant un circle pit qui survient lors d’un concert de Sick Of It All que se nourrit ma pratique. Je peins beaucoup et vite. Je fais, je défais jusqu’à ce que quelque chose apparaisse sur la toile. Une sensation de lumière, une vibration. Je ne cherche pas le spectaculaire ou l’instagramable. Et une fois au mur la peinture donne à regarder à qui viendra en faire l’expérience, se passant bien de qui l’aura peinte. Seul le titre perdure comme un lien avec moi et rappelle que j’aime la peinture d’Olivier Mosset et le punk rock de Sum 41